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L'opération n'est pas douloureuse (je suis très douillette!). Deux heures avant l'intervention, j'ai pris un valium que m'a donné la chirurgienne et un anti-douleurs, de façon préventive. Les deux premiers jours, les pansements sont pénibles à supporter. Ils vous ferment quasiment les yeux et vous vous sentirez dans un carcan bien inconfortable. Mais l'opération elle-même, réalisée sous anesthésie locale, est totalement indolore. Tout au plus, désagréable (inconfortable serait un mot plus adapté).
Avant de commencer, on vous met des gouttes dans les yeux, qui opacifient la vision. Et le reste de l'opération, vous avez les yeux fermés tout du long. La lumière vive peut être un peu gênante. Les piqûres anesthésiantes ne sont pas vraiment une partie de plaisir... mais c'est l'affaire de 1 seconde!
Non. Les jours suivants, les pansements vous gêneront sans doute, mais aucune douleur ne viendra vous titiller. Par contre, vous rêverez du moment où vous pourrez vous passez un coton humide sur les paupières! Un rêve que vous devrez oublier au début. Mais sitôt les pansements retirés (6 ou 7 jours à tout rompre), vous pourrez enfin vous offrir ce petit luxe bien agréable.
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L'excès cutané sur les paupières supérieures ou inférieures, de même que les excès graisseux ou le relâchement musculaire peuvent être à l'origine d'une expression du regard triste (regard de chien battu). La blépharoplastie est la chirurgie qui consiste à améliorer cet état. L'opération consiste à enlever l'excès cutané ou (et) graisseux des paupières (supérieures, inférieures ou les deux).
Il s'agit d'une opération à but esthétique, mais elle peut être médicale en certains cas:
Mais mon but n'est pas, ici, de vous faire une théorie sur cette intervention. D'autre site vous en parlerons mieux que moi, de façon plus médicale. Mon désir est plutôt de vous donner quelques conseils pour le cas où vous envisageriez cette intervention, afin qu'elle se passe le mieux possible. Je peux, pour l'avoir subie moi-même, vous donner mes impressions de "patiente", sans doute plus parlantes pour vous que les indications professionnelles que pourra vous fournir votre médecin.
Votre décision est prise. Le rendez-vous est fixé et vous voilà dans l'attente fébrile de l'intervention. Si vous envisagez de la subir en hiver, je ne saurai que trop vous conseiller de vous prémunir contre les rhumes ou la grippe. Lorsque les yeux sont fragilisés, ce n'est pas trop indiqué d'éternuer à tout va! Avant mon intervention, j'ai donc pris des gouttes d'Echinaforce, afin de limiter les risques d'infection: l'échinacée renforce les défenses immunitaires. Le mois précédent l'opération, j'en ai donc pris chaque jour 3 fois 20 gouttes, dans un verre d'eau.
Par contre, mieux vaut arrêter 10 jours avant l'intervention, afin que votre corps réagisse "normalement" au traumatisme du bistouri. De même qu'il faut éviter toute prise d'aspirine dans les dix jours précédant l'opération car elle fluidifie le sang et tend, par la à augmenter les risques d'hémorragies.
Il vous faudra aussi vous procurer certaines petites chose, pour votre confort et vos soins post opératoires.
A commencer par des poches glacées que l'on conserve au congélateur. Au retour de l'opération, il faudra les appliquer sur les yeux, de manière à limiter les bleus, les hématomes. Ne pas oublier de les envelopper d'un linge auparavant.
Si le médecin ne vous en prescrit pas, achetez deux tubes d'Arnica 9CH. Vous en prendre 5 gélules toutes les deux heures, puis vous espacerez les prises. Là encore, il s'agit de limiter les hématomes.
Procurez-vous également des lunettes noires. La première semaine, vous ne serez pas sortable, en raison des pansement et des bleus. Les verres de couleur vous permettront d'aller à vos rendez-vous de contrôle plus discrètement.
Lorsque les pansement seront retirés, vous pourrez appliquer une crème tour le l'œil, avec délicatesse. Ma crème Chanel picotait trop. J'ai donc opté pour un tube de Biafine, tout à fait indiquée en cas de traumatisme. Mieux vaut donc vous en procurer avant l'intervention, de façon à pouvoir vivre les jours suivants de façon cocooning.
Durant les deux mois qui suivent, vos paupières peuvent gonfler. Les yeux sont fragilisés et ils faudra veiller à ne pas les exposer aux microbes, ni aux courant d'air. Faites une réserve de sachets de camomille, afin d'avoir sous la main des compresses miraculeuses: faites bouillir une tasse d'eau, plongez-y deux sachets de camomille et laissez tiédir. Vous appliquerez les sachets directement sur les paupières, pour les relaxer, les calmer et les dégonfler le cas échéant.
Prévoyez enfin une petit flacon de larmes artificielles. Il se peut que votre oeil soit trop sec et en ce cas, vous pourrez l'humidifier avec ce produit. Si vous n'en avez pas eu besoin, vous pourrez toujours utiliser le produit pour vous nettoyer les yeux avec un morceau de coton imbibé.
Bien entendu, vous aurez aussi soin d'avoir à portée de main du coton et des coton-tiges, pour vos soins (nettoyage des yeux, gratouilles sans risques, etc...)
Le matin, une heure trente avant de passer sur la table, j'ai dû prendre un cachet de Valium, et une demie heure plus tard, un Ponstan, de façon préventive.
Arrivée au cabinet, on m'installe sur la table. Au mur, les deux photos prises par le docteur lors de ma visite précédente. Elle (le docteur) fait quelques traits de repères sur les paupières, puis l'assistante me pose une plaque métallique sur la peau ( reliée à un appareil destiné à cautériser les plaies). Le docteur a commencé par les injections pour la narcose locale. Pas vraiment une partie de plaisir, mais rien d'insupportable ( et dans le doute, vous pouvez broyer les mains de l'assistante, qui vous soutient moralement tout au long de l'intervention)
Ensuite, le docteur m'a mis des gouttes dans les yeux. Instantanément, j'ai eu l'impression qu'on avait mis une épaisse couche de colle sur les yeux. J'ai imaginé que ces gouttes permettaient de garder les paupières closes. En un mot, ces gouttes s'avèrent fort agréable puisque si par accident vous veniez à ouvrir les yeux, vous ne verriez rien du tout.
L'opération, je ne puis vous dire grand chose à ce sujet puisque je ne regardais pas (ouf!) Le plus difficile étant les bruits que l'on entend.... et les images que le cerveau a la mauvaise idée de nous renvoyer. Sachez toutefois que c'est beaucoup moins pénible pour le second oeil que pour le premier.
Après avoir recousu les chairs ( mais non, vous ne sentez rien!) le docteur m'a appliqué des pansements compressifs, puis des poches de glace protégées d'un tissu. Il faut rester un moment avec ces poches, afin d'éviter au maximum bleus et ecchymoses.
Entrée au cabinet à 8 heures 45, je suis passée sur la table à 9 heures 10 et je quittais le cabinet à onze heure moins le quart. Vous voyez? Rien d'insurmontable!
Là, commence l'attente. Les pansements vous donnent un air de petit esquimau et vous rêvez du moment o?u on vous les retirera pour vous en mettre de plus discrets. Ce ne sera pas bien long: deux jours.
Les seconds pansement sont plus fins, mais toujours assez inconfortables. Mais là encore, prenez votre mal en patience: vous aller les garder 4 ou 5 jours. Puis on les retire, ainsi que les fils (totalement indolore, rassurez-vous)
Enfin, vous voilà libérée de votre carcan.... mais l'attente n'est pas terminée: vous voilà avec deux balafres sur les yeux, des bleus virant au jaune-vert (voire pire si vous avez omis les étapes poches de glace et Arnica) et le regard pas vraiment guilleret: les nerfs des paupières doivent maintenant de reconnecter, la peau reprendre sa place et tout cela va prendre un peu de temps. Ce sont les fameux deux mois nécessaires pour voir le résultat. Au bout de 15 jours, vous pourrez vous maquiller légèrement (pratique pour aller travailler) mais mieux vaut éviter les yeux charbonneux et les couches successives de mascara. Les porteuse de lentilles devront également attendre 15 jours avant de les remettre... et encore! Les plus chevronnée y arriveront sans doute. Les débutantes, oubliez!
Les porteuses de lunette auront un petit avantage: les verres camoufleront un peu les marques. Mais pas de panique: avec un peu d'anti-cerne, vous arriverez parfaitement à cacher les deux "griffures" sur vos paupières. On peut donc dire que vous serez socialement restreinte durant une semaine, que la seconde, vous pourrez sortir en truquant un peu et ensuite, grâce à l'art du maquillage, vous pourrez reprendre une vie normale.
Après l'intervention, les paupières et les yeux sont fragilisés. Ils faudra donc en prendre grand soin: lavez-vous souvent les mains et utilisez des cotons-tige pour vous gratter si cela vous démange. J'utilisais de l'eau de rose ou de la camomille pour ce faire. Un vrai bonheur.
Lorsque vous relevez les paupières, vous aurez l'impression qu'elle sont "cartonnées". C'est normal! Il faut que les nerfs coupés se reconnectent. La peau a aussi subit des agressions et il faudra la réhydrater. Un peu ce crème, passée au ras des cils avec un coton tige, lui redonnera sa souplesse. Pour le reste de la paupière, vous effectuerez un très léger tapotement, suivi d'un léger massage circulaire, afin de repulper la paupière et l'arcade.
Ensuite? Il va falloir réapprendre à vous maquiller! Je vous vois déjà en train de paniquer à cette idée! Eh bien vous aurez votre première bonne surprise: incroyable: enfin votre maquillage ressemblera à quelque chose. Et vous y passerez moins de temps, pour un résultat bien meilleur. Votre regard sera rafraîchi, plus joyeux, plus léger. Vous n'aurez plus cette impression d'avoir le visage fatigué et tristounet. Avant l'opération, le maquillage des yeux était laborieux et le résultat jamais à la hauteur de mes espérances. Maintenant, j'arrive enfin a avoir le regard frais, même en mettant des ombres sombres, fumées. Et pourtant, mon visage n'a pas changé. N'attendez pas un changement spectaculaire: seules les personne au courant de votre démarche sauront pourquoi vous êtes transformée. Les autres penseront que vous êtes reposée (à moins, bien sûr que l'opération visait à retirer un excès cutané très important) Si c'était à refaire? De suite! Sans hésiter.